FEUCHÈRE : Très Rare Paire d'appliques. Fin Epoque Empire 

Je vous propose aujourd'hui, une exceptionnelle paire d'appliques en bronze doré "aux enfants ailés", réalisé par Lucien-François Feuchère (1760-1841),Maître ciseleur-doreur français.
Les professionnels et les amateurs actuels, les apprécieront d'autant plus, car cette élégante paire d'appliques fait partie des modèles  les plus rares à trouver sur le marché de l'art.
En effet, Lucien-François Feuchère réalisa cette paire d'appliques en 1815, en quantité très limitée. Mais c'est en 1821 que ce modèle connu son apogée, avec une commande pour le Palais des Tuileries de trois paires le 17 septembre 1821, sur Ordre du 19 avril 1821 où cette paire d'appliques aux enfants ailés fut référencée avec ces mots:
" Deux bras de lumière, Enfants Arabesques à mi-corps ailés, tenant des corbeilles de fleurs dans leurs mains, les dits dorés or moulu". 
Par la suite, ces appliques furent destinées pour le boudoir de la Vicomtesse de Gontaut, gouvernante des Enfants de France. 

Chacun des " 4 fantastiques" de l'époque (pardonnez l'analogie), qu'étaient Thomire, Feuchère, Ravrio et Galle, réalisa sa propre interprétation de ce modèle aux enfants ailés. 
La différence tient essentiellement à la façon de présenter les lumières, qui, sur ce modèle, s'inscrivent chacune dans une corbeille de fleurs que les anges tiennent dans leurs bras écartés. 

Cette paire D'appliques "aux enfants ailés", dont la rareté doit être grassement soulignée, est représentée dans " L'heure, le Feu, la Lumière", les bronzes du Mobilier National de 1800 à 1870, de Marie-France Dupuy Baylet, à la page 263. 

Présence de marques d'inventaire gravées : IR 11

Très bel état de conservation de la dorure d'origine. 


Étant toujours très attentive à ce que mes clients puissent, en plus du bonheur immense de pouvoir contempler quotidiennement cette superbe paire d'appliques, réaliser un très bel investissement. Elle vous est proposée à un prix bien inférieur aux estimations basses d'experts. 

Bien à vous. 

Géraldine Buisson.